DANS LA BALANCE

ce qu’il reste de beau
est d’un éclat
immense

scintillent les arbres
et le chant
de l’oiseau

aussi large(s)
qu’une rivière
fringante

la beauté éclabousse
la noirceur

d’un coup d’épée
quelques lucioles
de mai

enluminent l’ordinaire

comme une scène
de spectacle

où tout est bien
campé

à sa place