FRONTIÈRES
nos voix sont-elles
si obsolètes que
seule la tristesse sait comment
nous prendre
dans vos bras
je tombe
silence
je suis ce fantôme
qui fait peur
votre sale miroir au cœur brisé
que vous n’osez toucher qu’à fleur de
chiffon
tant tout nous confond
en éclat de drame
lorsque j’ose
pleurer